Arkane
Messages : 440 Date d'inscription : 01/11/2011
| Sujet: [CHAP. 1] Etape 3 : Des ennemis, des ennemis, mais encore ? Lun 27 Fév - 18:25 | |
| Etape 3 : Des ennemis, des ennemis, mais encore ? Arkane : « Apporte moi une preuve que je triche et on en reparlera… » Déclarai-je à l’attention de Bouboule.
Il commençait à s’échauffer, encore un peu et on aurait cru que de la fumée lui sortirait des oreilles, un peu comme dans ces films du style Last Action Hero. Quoiqu’il en soit, le froid arrivait aussi rapidement que la nuit tombait. Il était donc pour moi l’heure de me retirer. Tout en faisant abstraction des menaces en tout genre que proliférait mon adversaire précédent, je m’adressais au petit Kenta.
Arkane : « Dis à ce… Kyoya de venir au Beyparc demain. Je l’y attendrai. »
Je me retournais, prêt à rejoindre un hotel bien chaud en attendant le combat du lendemain. Le décalage horaire m’avait un peu fatigué, il fallait que je dorme. Soudain, une voix m’interpella.
Kenta : « Euh… D’accord. Mais tu pars déjà ? »
Faisant un signe de la main je le lui confirmais tout en m’enfonçant dans les rues animées de la capitale. L’hôtel que je finis par prendre ne semblait pas être le plus beau mais il était le plus abordable. En entrant, nous pouvions admirer des décors traditionnels. Décors qui contrastaient avec la façade plus que futuriste du bâtiment. A l’intérieur donc, des estampes japonaises et des hôtesses fort charmantes en kimono de cérémonie. Je m’approchais donc de l’accueil. Un guichet en bois ancien séparait la clientèle de l’hote qui gérait les inscriptions.
Arkane : « Bonsoir… Une chambre pour trois jours s’il vous plait… »
L’homme se leva pour avoir plus aisément accès au tableau sur lequel reposaient les clefs. J’obtenais la chambre 14. Ce n’est qu’au moment de prendre les clefs que quelqu’un se posta à côté de moi pour prendre la chambre 15. Je tournais le regard vers la personne et…
Arkane : « Qu’est-ce que tu viens ramener tes fesses ici ? » < ? > : « Mais voyons mon cher Arkane, je viens faire la même chose que toi… »
La personne était un garçon d’environ un mètre quatre vingt cinq, des cheveux noirs parsemés de mèches grises volontairement teintes, le tout encadrant un visage à la peau lisse et claire, faisant ressortir deux perles vertes. Au niveau du style vestimentaire, il s’agissait d’une veste de costume noir mise au dessus d’un T shirt lâché par-dessus un jean gris légèrement large pour finir avec de simples basket noir. Ce type, pour être clair c’était lui. Celui qui m’avait mis en défaite : Balthazar. Autant dire que ce n’était pas le grand amour entre nous et ça se ressentait. La tension augmentait d’un cran dans la salle, jusqu’à ce que je décide de tourner les talons pour rejoindre ma chambre, non sans une once de rage. Il était venu ici pour me provoqué. C’était sur. Même si ça fait cher la provocation quand même.
Balthazar : « Hey Arkane ! »
Je me retournais sous son appel, curieux tout de même de savoir quelle bêtise il allait me sortir.
Balthazar : « On est voisin »
Son ton hautain et le clin d’œil qui l’accompagnait n’étaient fais que pour me frustrer. Le calme devrait être ma muse et la ruse ma maitresse. Je l’aurais un jour… Je l’aurais. Et ce jour là… Oh… Qu’est-ce que je rigolerai. C’est que… Je suis certes un très mauvais perdant mais je suis également excellent gagnant, surtout lorsque les matchs sont serrés. Enfin… Je regagnais ma chambre, elle aussi dans un style ancien. Et, ne perdant pas de temps, je m’écroulais sur le lis, bras croisés derrière la tête. Mission : Dormir. Chose qui n’était pas aisée lorsque je savais que mon plus fidèle adversaire se trouvait dans la chambre d’à côté. J’aurais voulut me demander ce qu’il faisait, mais la réponse ne se fit pas attendre. D’ici, j’entendais sa toupie tourner. Elle a toujours fais ce bruit si spécial et désagréable. Le genre de bruit que l’on fait lorsqu’on appuie une craie sur un tableau noir et qu’on la fait crisser doucement le long d’un tableau.
C’était tout bonnement effroyable et ça avait le don de me faire dresser les poils de bras. Recouvrant alors ma tête de mon oreiller, j’essayais de faire abstraction de tout ça pour faire le vide. Je finis par réussir et m’endormi quelques heures… Mais le souvenir de mes défaites me rappelait à l’ordre. Je me levais donc de mon lit et sortit de la chambre. Direction ? Les quais pour un entrainement. Ce n’était pas en dormant que j’arriverai à devenir plus fort. Ca n’aurait été qu’une perte de temps et voir ainsi mon rival en face de moi m’avait fait attraper une insomnie démoniaque.
Equipé donc de ma fidèle Evil Chimera, je m’affairais à lui faire travailler son esquive. C’était ce qu’il m’avait le plus manqué lors de nos combats. De l’esquive, de la tactique… Mais également de la puissance. Je ne sais comment mais sa toupie possédait une vitesse de rotation fulgurante. A tel point que je ne pouvais pas lancer mon attaque spéciale tant sa toupie était inattrapable. Enfin… Pour l’instant.
Evil Chimera zigzaguait entre les différentes bornes d’amarrage à vitesse constante. Pendant ce temps, je m’occupais de placer de façon rapprochée et à distance égale des cannettes de bière que j’avais trouvé non loin des quais. Nous connaissons à présent les causes de la marée noire causée par Erika. Bref. Une fois ceci fait j’envoyais Chimera dessus. Malheureusement, elle fit tomber trois canettes sur dix. Je trouvais ce résultat lamentable, il me fallait atteindre la perfection. Je continuais alors à lancer ma toupie, essayant de faire varier la puissance de mon lancé, l’orientation de mon beylauncher. Je cherchais LA technique qui me permettrait de m’améliorer mais ne trouvais encore que des défauts. Certes j’avais un bon niveau déjà, je n’avais pas à m’en plaindre, mais tant qu’il y aurait une personne pour me battre, je ne serais jamais satisfait.
Ce n’est qu’au bout de deux heures que je pris une pause. A cette heure, personne encore n’était debout et je pouvais me balader à ma guise dans le beyparc. Mais… C’est à croire que dans cette ville, il y aura toujours quelqu’un pour troubler la paix d’une autre personne. En effet, après une quinzaine de minutes de marche revigorante je tombais sur trois personnes. Et vu leur tête... Ils n’étaient pas là pour pousser des chansonnettes de noël.
Type Bizarre : « Hey toi ! T’as des beypoints ? » Arkane : « Oui, mais je vous préviens, je les garde. » Type Encore plus bizarre : « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu nous prends pour des voleurs ? Hey Ryu, t’entends ça ? » Ryu : « Ouais… Il va falloir lui faire payer cet affront… » Arkane : « Enfin en attendant, vous n’auriez pas des têtes de cadavres apathiques piqués à la farine, ça éviterait les quiproquos… »
Le premier type bizarre s’énerva alors, levant pas mal le ton. Mais avec mon faible niveau de japonais je ne pouvais pas tout comprendre alors je vous éviterai la traduction douteuse. Tout ceci pour nous faire arriver, bien évidemment, à un duel. Oui parce qu’au Japon, tout l’monde à une toupie, tout le monde joue, tout le monde… Et en France on a du mal à trouver une personne dans la même ville qui y joue. Enfin. Nous ne sommes ici pour parler de cela. Je me préparais à me battre contre celui qui se prénommait Ryu.
Ryu : « Allez, pas de décompte, c’est parti ! »
Il partit immédiatement, n’attendant rien. Apparemment, il était pressé d’en finir. Tant mieux, moi aussi. Je lançais ma toupie quelques fractions de secondes avec lui. J’avais également choisis le mode agressif. Après ces petits entrainements, Evil Chimera avait besoin de se dégourdir la pointe de performance. Je tirais le Beylauncher aussi vite que je le pouvais, frôlant de peu de faire rompre ma corde. Chimera partit sur les chapeaux de roues, fonçant droit sur mon adversaire qui allait vite se trouver en difficulté s’il restait devant moi.
Ryu : « Ah… Tu veux te la jouer comme ça… ? Satoshi, Heiichiro, à vous ! »
Je les regardais, ils lancèrent leur toupie directement sur Chimera qui les esquiva comme elle l’avait fait avec les cannettes. Un soupçon de fierté me rempli. C’est que j’avais réussis à apprendre quelque chose à cette tête de mule mine de rien.
Arkane : « Vous êtes trois ? Alors en trois coups. » Heiichiro : « Quoi trois coups ? » Arkane : « Pour vous éjecter, pourquoi d’autre ? » Ryu : « Je te trouve bien sur de toi… » Arkane : « Yep. »
Chimera subissait des attaques de toutes part bien que mes adversaires étaient moins fort que les deux que j’avais affronter la veille, il ne faut pas se leurrer.
Arkane : « Allez Evil Chimera… Fais les planer ! »
Le boulon de ma toupie se mit à briller telle une constellation tandis que ses adversaires commençaient à s’élever dans les airs.
Ryu : « C’est quoi ça ? Comment tu fais ? » Heiichiro : « Tu triches, arrêtes ou ça ira mal pour toi… »
L’un d’entre eux sortit un couteau. Apparemment, ça ne leur plaisait pas qu’on les fasse voler. Pourtant, c’était assez amusant de voir leurs mines déconfites.
Arkane : « Maintenant Evil Chimera… Donne-leur leurs trois fessées, que ces petits rentrent chez eux… ! »
Evil Chimera s’exécuta utilisa les rebords du stadium pour voler. En trois coups, aussi vifs que précis, elle envoya les toupies sur mes adversaires. L’une d’elle vint percuter la main qui portait le couteau, une autre frappa avec violence un front et la troisième une mâchoire. Les trois lurons s’enfuirent en courant, promettant de se venger…
De retour dans ma main, le boulon de Chimera redevint normal. Sa blancheur contrastait avec la noirceur du logo. J’étais satisfait.
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